UPDATE : voir la version à jour pour Debian Squeeze.
Ce premier billet va permettre de mettre en place notre espace de travail.
Sur debian, il existe vi et vim. Vim est beaucoup plus simple d'utilisation selon moi. Afin de pas s'embêter à taper toujours son nom complet, nous allons ajouter un alias de commande pour celui-ci. Profitons-en aussi pour ajouter d'autres alias utiles dans /root/.bashrc :
export LS_OPTIONS='--color=auto'
eval "`dircolors`"
alias ls='ls $LS_OPTIONS'
alias ll='ls $LS_OPTIONS -l'
alias l='ls $LS_OPTIONS -lA'
alias vi='vim'
Toutes les lignes sauf la dernière devrait déjà exister, mais commenter. Elles permettent juste d'avoir de jolis listing de fichiers.
Lorsque vous vous connaitrez pour la première fois à votre serveur web, ce sera sûrement en root. Les administrateurs n'aiment pas ça. Ca m'est un peu égal, mais j'ai quand même décidé de créer un nouvel utilisateur (toto) qui n'est en fait ni plus ni moins qu'un alias de root, puis de n'autoriser que lui.
echo "toto::0:0:root:/root:/bin/bash" >>
/etc/passwd echo "toto:*:14293:0:99999:7:::"
>> /etc/shadow passwd toto
shadowconfig on
Pas très commode pour ajouter un utilisateur, je vous l'accorde, mais de cette façon, aucun répertoire de créé, et l'utilisateur toto est tout de suite un alias de root.
Puis nous allons n'autoriser que ce nouvel utilisateur toto à se connecter en SSH sur notre serveur :
echo "" >> /etc/ssh/sshd_config
echo "AllowUsers toto" >> /etc/ssh/sshd_config
Et on redémarre SSH :
/etc/init.d/ssh force-reload
Si vous êtes sûr de ce que vous avez fait, vous pouvez vous déconnecter et vous reconnecter, avec toto cette fois-ci.
Sur Debian, les mises à jour sont automatisés par le système APT. Il suffit de renseigner les URLs où il doit récupérer les paquets. Il s'agit du fichier /etc/apt/sources.list. Il faut généralement y ajouté les backport, les volatile et les mises à jour de sécurité. Il peut ressembler à :
deb http://mir1.ovh.net/debian/ lenny main contrib non-free
deb-src http://mir1.ovh.net/debian/ lenny main contrib non-free
deb http://volatile.debian.org/debian-volatile lenny/volatile main contrib non-free
deb-src http://volatile.debian.org/debian-volatile lenny/volatile main contrib non-free
deb http://security.debian.org/ lenny/updates main contrib non-free
deb-src http://security.debian.org/ lenny/updates main contrib non-free
deb http://www.backports.org/debian lenny-backports main contrib non-free
deb-src http://www.backports.org/debian lenny-backports main contrib non-free
Pour pouvoir utiliser le backport, il faut la clé GPG du dépôt. Pour ce faire, il suffit d'installer debian-backports-keyring avec la commande :
apt-get install debian-backports-keyring
Comme on est sur Debian, commençons par une mise à jour de notre système, ça ne fera pas de mal :
apt-get update
apt-get dist-upgrade
Enfin, le serveur fourni par ovh est partitionné avec le / de 5 Go, et le reste sur le /home. Pour éviter tout problème dû à un grand nombre de fichiers, beaucoup de fichiers du serveur seront, dans notre installation, déposé dans /home/var. Commençons par y mettre les logs :
mkdir /home/var
mv /var/log /home/var
ln -s /home/var/log/ /var/log
Remarquez que l'on garde évidemment un lien symbolique pour ne pas avoir à modifier tous les fichiers de configuration...
S'en est fini pour la préparation du terrain, passons au serveur web.
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