Hier soir, j'ai eu le droit à une séance télé par intermittence (ça faisait longtemps que je n'avais pas regardé le transistor autant de temps en une soirée).
En Vrac : NCIS, Numb3rs (que j'aime bien pour son apsect mathématisation et représentation du monde qui nous entoure par des fonctions), un léger coup de Star Ac (nan, je n'étais pas chez moi, j'ai pas eu le choix) pour savoir que Bastien est éliminé (Bastien, c'est qui celui là ? J'en sais pas plus...), Sans aucun doute et son lot d'Arnaques et de super Courbet qui arrange tout ça, et enfin, pour s'endormir, un peu de musique sur M6 avec Club.
Mais vous vous dites : "Mais pourquoi il nous parle de tout ça ?"
Pour 2 choses : La première, entre toutes ces émissions et quelques zapping, il y a bien sûr la pub, notamment 2 qui m'ont marquées : celle de Canal+ avec les militaires et le traitement des images (elle est vieille je crois) et celle de Yahoo. Quand je l'ai vue, je me suis dit, tiens Yahoo qui refait de la pub, ça faisait longtemps; le résultat de leur perte de parts de marché ?
La seconde, est la réflexion que j'ai eu devant Club : regarder (écouter ?) de la musique, ce n'est pas ce qui demande le plus de matière grise... Donc, je me suis amuser à comparer la télé au web, en m'attachant à leur avenir propre.
Pour la télé, on peut s'appercevoir qu'on veut faire de la vidéo à la demande, lorsqu'on arrive sur une chaîne, on a l'émission que l'on veut, ou plus simplement, on veut regarder des émissions en différé (disque dur de la freebox ou de canal+...) Bref, on veut faire de la video on demand.
Pour le web maintenant, on s'aperçoit que c'est le cheminement inverse. Actuellement, l'utilisateur est acteur de son parcours à 100%, choisissant le média [1] auquel il veut accéder en cliquant sur les liens hypertextes. Mais cette tendance s'inverse, grâce notamment aux services web 2.0 qui sont de plus en plus utilisés.
Prenons l'exemple du RSS. Avant, pour lire un article, il fallait se rendre sur le site émetteur de cet article, cherché un peu, et enfin accéder à ce qu'on voulait vraiment lire (sans pour autant qu'on sache ce que l'on voulait lire au départ). Aujourd'hui, avec un agrégateur RSS, on choisit les sites (ou partie de site) que l'on veut lire, et le média considéré vient à nous, lorsque l'agrégateur actualise les flux...
Bon jusque là, ce ne sont que de simples observations. Imaginez maintenant, considérant ces 2 éléments, ce que pourrait devenir le web (et dans le même temps la télé) de demain.
Pourquoi la conjoncture des 2 ne serait-elle pas l'avenir du web ? Un savant mélange de Web 2.0 et de média fournis aux bons moments, aux bonnes personnes. Un genre de Podcast dédié à la fois au son, à la vidéo, aux informations textuelles, aux images (pour résumé, à tous types de média informatif ou lucratif) agrégé automatiquement aux bonnes personnes, sans qu'elles le choisissent intentionnelement. On pourrait imaginer un système basé sur les habitudes de l'ensemble des utilisateurs et leurs similiratés respectives (on se rappelle ici Pandora et ses recommendations de musiques). Ces calculs (on ne peut plus complexe) permettraient de fournir le média en adéquation totale avec l'utilisateur considéré.
Voilà, ma petite analyse personnelle de l'avenir du web (2.0 ?), ce que pourrait devenir un mélange entre télévision et internet. Je ne sais pas si j'ai été assez clair. Même pour moi, c'est flou dans ma tête. Il ne faut pas s'attacher aux moyens techniques qui permettraient d'y arriver, mais véritablement à l'idée d'un tel système.
Qu'en pensez-vous ? Des idées à ajouter ?
[1] média : je choisi le terme média pour prendre en compte ici tous les formats numériques que l'on peut transporter : textes, images, vidéos, musiques etc... J'aurai pu parler d'information, mais beaucoup (et moi le premier) aurait sans doute fait l'amalgame avec les informations du JT de 20h.